La vie rêvée des ânes

Au sens propre du terme (?), en fait.

Car cette personne, je l'appréciais, je l'estimais, je l'aimais pour ce qu'elle était. Si brillante, si aimable.

Quand j'ai vu les premières failles je me suis dit "qui n'en a pas ?" "C'est humain." "Personne n'est parfait." Et ca m'a rassuré.

Aujourd'hui, je ne me laisse envahir par le doute que pour refuser de croire à mes certitudes : que ces failles sont en fait bien des trous béants; que j'avais trop compté sur des apparences trop parfaites.

Et ça me fait mal. Horriblement. De savoir que j'ai pu me tromper à ce point ? De me mettre à croire que le mal est vraiment inévitable ? D'avoir trop espéré que les autres parviennent à être ce que je n'arrive pas (et n'essaie pas, d'ailleurs) à être ?

La suite sera sans doute encore plus dure. Tiraillé entre ces idées et ma future bêtise d'essayer à nouveau de faire confiance. Ou avec d'autre embrouilles...





(ouais, nan, parce que, tu vois, quand même, j'avais dit à Natacha de pas répéter qu'elle m'avait vu essayer des bottes rouges, et j'ai su qu'elle l'avait dit à Mélanie, Charlie et Pamela ! Trop la tehon quoi ! Je vais plus lui adresser la parole, môa !)