Je suis toute retournée. On me dira qu’un bon journaliste, un « web-reporter », ne doit pas faire état de ses sentiments devant l’information qu’il doit donner. Personnellement, j’ai bien du mal à ne pas m’effondrer en larmes à la lecture de cet article… Attention, certaines scènes sont de nature à heurter la sensibilité du jeune public !
Dans l’esprit de « Le Racisme est un Délit », publié sur ce même joueb la semaine dernière, voici que dans ma quête de compréhension, je tombe sur cet article paru dans le monde. Pour ceux qui le veulent, vous pouvez
cliquez ici, pour les autres, voici en substance son récit : il s’agit d’un jeune garçon à l’époque, aujourd’hui témoignant du haut de ses cinquante et quelques années, qui vit son père mourir sous ses yeux dans d’atroces souffrances, torturé devant femme et enfants dans sa propre maison, pendant la guerre d’Algérie, par un homme décidément à la Une de toutes les actualités. Il faut dire que ce père était un haut membre du FLN, m’enfin, il en demeure néanmoins un homme. S’il s’avait agit d’un bébé phoque, voici longtemps que toutes les associations du monde se seraient révoltées.
En cherchant un peu, j’ai découvert qu’il existe une loi en France (ah ! décidément, vous allez me prendre pour une étudiante en droit !) qui protège ces criminels de guerre et permet qu’ils vivent en toute impunité sur notre sol national, se prennent pour des justiciers, de bons citoyens, courageux et exemplaires. Cette loi donne l’amnistie aux tortionnaires d’Algériens.
Dans le même ordre d’idées, aujourd’hui, on annonce l’impossibilité faite à l’ONU d’enquêter sur les agissements israéliens en Palestine, tandis que Milosevitz paraît devant le Tribunal de La Haye. A croire qu’il y aurait des « crimes autorisés » et des « crimes interdits ». Et le jugement qui fonde la légalité de ces crimes n’est en rien la défense de l’opprimé, ou de la liberté menacée. Non, aujourd’hui, on ne peut parler que de « crimes d’intérêts ».
Il va falloir vraiment (mais alors vraiiiiment) beaucoup manifester pour arriver à changer tout ça. Allons amis des jouebs, l’heur de la révolution a sonné !
